アルベール・カミュ作 『ペスト』を読むNo19

 

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Mais à midi, la fièvre était montée d‘un seul coup à quarante degrés, le malade délirait sans arrête et les vomissements avaient repris. Les ganglions du cou étaient douloureux au toucher et le concierge semblait vouloir tenir sa tête le plus possible éloignée du corps. Sa femme étaiet assise au pied du lit, les mains sur la couverture, tenant doucement les pieds du malade. Elle regardait Rieux.

・・・Écoutez, dit celui-ci, il faut l’isoler et tener un traitement d’exception. Je téléphone a l’hôpital et nous le transporterons en ambulance.

しかし、正午になると熱は急に40度まで上がり、うわごとは止まず、嘔吐も再び始まった。首のリンパ節は触ると痛いので、管理人はなるべく頭を身体から離すように伸ばしておこうとしているかのようであった。女房はベッドの足元に座り、病人の両足を毛布の上から両手でそっと抱いていた。彼女はリウに注意を向けていた。
リウは「ご主人を隔離して、特別な手当てを施さなければなりません。病院に電話をするので、救急車で搬送しましょう。」と言った。

 

 

Deux heures après, dans l’ambulance, le docteur et la femme se penchaient sur le malade. De sa bouche tapissée de fongosités, des bribes de mots sortaient: « Les rats!» dissait-il. Verdâtre, les lèvres cireuses, les paupières plombées, le souffle saccadé et court, écartelé par les ganglions, tassé au fond de sa couchette comme s’il eût voulu la refermer sur lui ou comme si quelque chose, venu du fond de la terre, l’appelait sans répit, le concierge étouffait sous une pesée invisible. La femme pleurait.

・・・N’y a-t-il donc plus d’espoir, docteur?

・・・Il est mort, dit Rieux.

2時間の後、救急車の中で、医師と女房は病人の上に身を乗り出していた。カビに覆われた彼の口から、「ネズミのやつらめ!」という言葉がとぎれとぎれに発せられた。緑をおびた土気色となり、上下の唇は蝋のように、両瞼は鉛色に、息は痙攣して短く、諸々のリンパ節のしこりによって身が引き裂かれ、寝床の奥に自分の身を畳み込みたがっているのかのように身を押し固め、あるいは、あたかも地底の何者かに絶え間なく呼びたてられているかのように、管理人は目に見えない重苦しさにあえいでいた。女房は泣いていた。

・・・もう助かる見込みはないのでしょうか、先生。

・・・ご臨終です、とリウは言うのであった。