アルベール・カミュ作 『ペスト』を読むNo3

 

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第Ⅰ部(註:訳読者飯嶋が便宜的に区分した)

 

第1章(註:訳読者飯嶋が便宜的に区分した)

 

Les curieux événements qui font le sujet de cette chronique se sont produits en 194., à Oran. De l’avis général, ils n’y étaient pas a leur place, sortant un peu de l’ordinaire. À première vue, Oran est, en effet,une ville ordinaire et rien de plus qu’une préfecture française de la côte algérienne.

 

この年代記の主題となっている不思議な出来事は、194x年にオランで起こった。 誰が見ても、それは場違いで、ちょっと普通ではなかった。 オランは、一見すると普通の町で、アルジェリア沿岸のフランスの一県に過ぎない。

 

 

La cité elle-même, on doit l‘avouer, est laide. D’aspect tranquille, il faut quelque temps pour apercevoir ce qui la rend différente de tant d’autres villes commerçantes, sous toutes les latitudes. Comment faire imaginer, par exemple, une ville sans pigeons, sans arbres et sans jardins, où l’on ne rencontre ni battements d’ailes ni froissements de feuilles, un lieu neutre pour tout dire? Le changement des saisons ne s’y lit que dans le ciel. Le printemps s’annonce seulement par la qualité de l’aire ou par les corbeilles de fleures que des petits vendeurs ramenent des banlieuses; c‘est un printemps qu’on vend sur les marchés. Pendant l’été, le soleil incendie les maisons trop sèches et couvre les murs d’une cendre grise; on ne peut plus vivre alors que dans l’ombre des volets clos. En automne, c’est, au contraire, un déluge de boue. Les beaux jours viennent seulement en hiver.

 

街自体が、みすぼらしいと言わざるを得ない。外観は静かで、あらゆる緯度にある他の多くの商業都市と何が違うのかを理解するには時間がかかる。例えば、ハトのいない、木や庭のない、羽ばたきも葉っぱのざわめきもない、いわばニュートラルな街を想像してみてはどうだろうか。季節の移り変わりも、空でしか見ることができない。春を告げるのは、空気の質や、幼い売り子たちが郊外から運んでくる花籠だけではなく、市場で売られている春もある。 夏になると、太陽は乾燥しすぎた家屋を焼き、壁を灰色の灰で覆い、人々は閉じた鎧戸の日陰でしか生きられなくなる。秋になると逆に泥の洪水になる。良き日は冬にしか訪れない。

 

 

 

Une manière commode de faire la connaissance d’une ville est de chercher comment on y travaille, comment on y aime et comment on y meurt. Dans notre petite ville, est-ce l’effet du climat, tout cela se fait ensemble, du même air frénétique et absent. C‘est-à-dire qu’on s’y ennuie et qu’on s’y applique à prendre des habitudes. Nos concitoyens travaillent beaucoup, mais toujours pour s’enrichir. Ils s’intéressent surtout au commerce et ils s’occupent d’abord, selon leur expression, de faire des affaires. Naturellement ils ont du goût aussi pour les joies simples, ils aiment les femmes, le cinéma et les bains de mer. Mais, très raisonnablement, ils réservent ces plaisirs jours de la semaine, de gagner beaucoup d’argent. Le soir, lorsqu’ils quittent leurs bureau, ils se réunissent à heure fixe dans les cafés, ils se promènent sur le même boulevard ou bien ils se mettent à leurs balcons. Les désirs des plus jeunes sont violents et brefs, tandis que les vices des plus âgés ne dépassant pas les associations de boulomanes, les banquets des amicales et les cercles où l’on joue gros jeu sur le hazard des cartes.

 

ある都市のことを知るには、その都市で人々がどのように働き、愛し、死んでいくのかを知るのが手っ取り早い。 私たちの小さな都市では、気候の影響なのか、これらすべてが一緒になり、おしなべて熱狂的でありながら放心した空気が流れている。つまり、退屈で惰性的な場所なのだ。私たち市民はたくさん働いているが、いつも金持ちになろうとして働いている。彼らは主に取引に関心があり、彼らが言うところの「事業をすること」に主眼を置いている。もちろん、女性や映画、海水浴など、素朴な楽しみも大切にしている。しかし、非常に合理的に考えれば、彼らは、一週間のうちの楽しい数日を確保するために、たくさんの金銭を稼いでいる。夕方、仕事場を出た彼らは、決まった時間にカフェに集まり、同じ大通りを歩いたり、自宅のバルコニーに座ったりする。 若者たちの欲望は強烈で束の間なものだが、年配者たちの悪癖とて、ボーリングゲームの集まりや懇親のための宴会、賭けトランプの危険性を冒して大勝負をする集まりの域を超えるものではない。

 

 

 

On dira sans doute que cela n’est pas particulier à notre ville et qu’en somme tous nos contemporains sont ainsi. Sans doute, rien n’est plus naturel, aujoud’hui, que de voir des gens travailler du matin au soir et choisir ensuite de perdre aux cartes, au café, et en bavardages, le temps qui leur reste pour vivre. Mais il est des villes et des pays où les gens ont, de temps en temps, le soupçon d’autre chose. En général, cela ne change pas leur vie. Seulement, il y a eu le soupçon et c‘est toujours cela de gagné. Oran, au contraire, est apparemment une ville sans soupçons, c’est-à-dire une ville tout à fait modern.
Il n’est pas nécessaire, en conséquence, de préciser la façon don’t on s’aime chez nous. Les hommes et les femmes, ou bien se dévorent rapidement dans ce qu’on appelle l’acte d’amour, ou bien s’engagent dans une longue habitude à deux. Entre ces extrêmes, il n’y a pas souvent de milieu. Cela non plus n’est pas original. À Oran comme ailleurs, faute de temps et de reflexion, on est bien obligé de s’aimer sans le savoir.

 

これは私たちの都市に限ったことではなく、同時代の都市は皆そうだと言われるに違いない。朝から晩まで働いて、残った生活時間をカードゲームやコーヒー、ゴシップに費やすことが当たり前のようになっているのではないだろうか。しかし、人々が時折、何かの疑念をいだく都市や国がある。一般的には、これで彼らの生活が変わることはない。しかし、疑念をもったからこそ、常に得られるものがあるのだ。一方、オランはどうやら疑念が生まれない街、つまり完全な近代都市のようだ。そのため、ここでは人の好き嫌いを明記する必要はない。男と女は、いわゆる愛の行為としてすぐにお互いを貪り求めるか、あるいは長い間一緒にいる習慣ができるかだ。この両極端の間の中途の点はないことが多い。これも目新しいことではない。オランでも他の場所でも、時間と内省の不足のために、人は知らず知らずのうちに愛し合うことを余儀なくされる。

 

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前回、カミュの『ペスト』の冒頭には、デフォーの引用が載せられていることについて触れました。

 

そのデフォー(Daniel Defoe)の英文の作品のタイトルはA Journal of the Plague Yearであり、直訳すれば「ペストの年の日誌」ですが、一般的な邦訳では「ペスト」や「疫病流行記」とされています。

 

2020年9月のNHKテキストEテレ「100分de名著」で採りあげられていて、英文学者であり、東大准教授の武田将明による「デフォー ペストの記憶」という番組が放映されています。

 

テキスト表紙には、<見えざる恐怖に立ち向かう><先が見通せない不安を支え得るものは何か?>という象徴的で示唆的なメッセージが書かれています。

 

カミュの『ペスト』を訳読していくうえで、興味深いヒントを与えてくれそうなテキストなのではないかと期待しているところです。